Et deux de plus… En une semaine, la maire (PS) sortante de Nantes, a enregistré deux ralliements de plus à sa candidature pour un nouveau mandat. Le premier, sans surprise, est intervenu le 17 novembre avec l’annonce par le Parti radical de gauche de son soutien dès le premier tour à la liste Rolland. Le second – moins attendu – avait eu lieu deux jours plus tôt, quand Cécile Bir annonçait avoir choisi de rester fidèle à la présidente de la Métropole. Élue à la ville sous les couleurs d’Europe Ecologie – Les Verts, ancienne attachée parlementaire de François de Rugy, ralliée à En Marche avec ce dernier, la co‐fondatrice du groupe macroniste au conseil municipal ne se rangera donc pas derrière Valérie Oppelt, la candidate LREM aux municipales. L’explication ? « J’ai apprécié la volonté de Macron d’essayer de se débarrasser des vieilles étiquettes politiques. Mais j’ai aujourd’hui l’impression que le « ni droite, ni gauche » est devenu plus de droite que de gauche », confie‐t‐elle à Ouest‐France.
Après l’UDB et Ronan Dantec, voilà donc Johanna Rolland à la tête d’un attelage allant des communistes d’Aymeric Sasseau à la marcheuse Cécile Bir. Un drôle de grand écart qui, élection locale ou non, posera sans doute quelques problèmes idéologiques. Et qui confirme que la maire de Nantes est une adepte – un peu forcée, peut‐être – de l’ouverture. « Jusqu’aux socialistes ? » pourrait‐on se demander en parodiant Patrick Devedjian quand, en 2007, ce dernier voyait de …