Six ans jour pour jour après son premier rassemblement de campagne en 2014, Jean‐Luc Moudenc a organisé sa première « grande réunion publique », le 16 janvier, à Toulouse. Récit de la rencontre, en filant la métaphore footballistique.
LE TERRAIN
Comme en 2014, il a choisi la salle Mermoz, près de la piscine Nakache, pour réunir ses partisans et colistiers. À l’époque, le candidat Moudenc avait les cheveux bruns et la lumière était bleue. En 2020, les tempes ont blanchi et l’éclairage de la salle hésite entre l’azur et le rose. L’estrade a changé également. Pour améliorer la photo de famille, les colistiers se sont alignés sur trois rangées superposées.
Question remplissage, le candidat maire peut se targuer d’avoir réuni environ 1 300 personnes. C’est bien plus que les 600 rassemblés par Archipel Citoyen, avant les fêtes de fin d’année, dans le tout proche parc des expositions ; ou que les 1 000 personnes rencontrées par Nadia Pellefigue pendant les douze heures de son « Midi‐Minuit » du 18 décembre.
L’AMBIANCE EN TRIBUNE
L’organisation est bien rodée. Au centre des 1 300 spectateurs, une régie télé alimente trois écrans géants. Sur les côtés, une table aligne « le livre de JLM », une autre permet aux militants de faire un don (