La commune de L’Union est en retard sur les objectifs de logements sociaux. Les deux listes en lice n'ont pas les mêmes ambitions en la matière.
Dans la commune très pavillonnaire de L’Union, les différents candidats n’ont les mêmes ambitions en matière de logement social. Très peu développée par le maire divers droite Georges Beyney entre 1971 et 2014, la part du logement social ne représentait que 2 % de résidences principales au début de la mandature actuelle. Depuis 6 ans, Marc Péré et sa majorité ont porté cette part de 2 à 5 %. C’est encore loin des obligations légales : les communes de plus de 3 500 habitants doivent disposer de 25 % de logement social d’ici à 2025. Aujourd’hui 85 % des habitants de cette commune occupent un pavillon. Le pourcentage de propriétaires est à peu près identique. Seuls 15 % habitent un immeuble.
Lors d’un débat sur France Bleu Occitanie, le maire sortant a proposé de construire 200 logements par an, dont 35 % de logement social, soit 70 habitations. Son adversaire de droite, Christine Gennaro‐Saint, plus réticente, considère qu’« il manque la concertation » sur ces projets immobiliers. Elle veut limiter à 140 la construction annuelle de nouveaux logements, tout en restant vague sur la proportion de logement sociaux.
Bruno Vincens …