Insécurité au centre‐ville de Nantes : deux syndicats patronaux accusent les migrants

C’est un courrier dont ils n’ont pas fait la publicité, mais que Mediacités s'est procuré. Alors que les patrons de bars et restaurants nantais se plaignent d’une hausse de l’insécurité, deux organisation patronales pointent les migrants dans une lettre adressée au Département. Une stigmatisation qui fait polémique et ne correspond pas aux constats de la police.

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Montage Mediacités / Photo du conseil départemental en Creative commons - Pymouss44

Une première ! Alors que le sujet de l’insécurité dans le centre‐ville de Nantes s’invite depuis au moins deux ans dans les médias et les joutes politiques, le 29 janvier dernier les patrons de bars, de restaurants et de discothèques organisaient pour la première fois un rassemblement, place Royale, à Nantes. Selon ces professionnels de la nuit, les agressions seraient devenues monnaie courante dans le centre‐ville nantais et ne cesseraient de progresser, mettant en danger leurs clients et leurs employés. 

Campagne électorale oblige, ce 29 janvier, la place Royale était devenue « the place to be » pour les candidates à l’élection municipales ou leurs représentants. Présente en personne, Laurence Garnier (LR), qui a fait de la question sécuritaire son principal thème de campagne, se plaçait même au premier rang du rassemblement. A ses côtés, (hasard ?), on trouvait Jean‐Marie Favre, le monsieur sécurité de la liste LREM de Valérie Oppelt et non loin de lui, le n°2 de la liste macroniste, Mounir Belhamiti. Quant à la maire PS sortante, Johanna Rolland, elle était représentée par Denis Talledec, 18e de la liste et directeur de la Fédération nationale des cafés culture, ainsi que par le conseiller municipal Gildas Salaün.

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Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

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Par Antony Torzec

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