Vendée : et si le département ne comptait plus une seule commune à gauche à l’issue des municipales

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Par Fabrice Hodecent

Dans ce département historiquement conservateur, on ne recense que 7 communes classées à gauche sur 258. Et il pourrait bien ne plus y en avoir aucune le 23 mars prochain.

Et si la Vendée ne comptait plus une seule commune classée à gauche à l’issue des prochaines élections municipales ? Dans ce département historiquement conservateur, la configuration politique est telle que la question mérite d’être posée. Lors du précédent scrutin, en 2014, les socialistes vendéens avaient perdu sèchement leurs deux grands bastions historiques : La Roche‐sur‐Yon, qu’ils détenaient depuis 36 ans ; et l’ancienne préfecture pré‐napoléonienne Fontenay‐le‐Comte, suite à un refus d’alliance (au 2e tour) du maire sortant avec une liste d’extrême-gauche.

Avec ces deux lourdes pertes, réduisait comme peau de chagrin le nombre de communes classées à gauche dans le département. On en recensait quatre parmi celles comptant plus de 3000 habitants (Saint‐Jean‐de‐Monts, Pouzauges, Aubigny/Les Clouzeaux et Benet). Et seulement trois dans les villes moins peuplées (Dompierre‐sur‐Yon, Chaillé‐les‐Marais et La Faute‐sur‐Mer). Sept communes sur les 258 recensées en Vendée, soit un très maigre 2,71 %…

Un chiffre qui pourrait encore diminuer suite au prochain scrutin, puisque quelques‐uns des maires historiques de ces derniers bastions ne se représentent pas. C’est notamment le cas à Saint‐Jean‐de‐Monts, Aubigny, ou Dompierre. Or c’est souvent sur leur nom, plus que leur étiquette, qu’ils réussissaient à engranger les suffrages.

Alors, qu’à La Roche‐sur‐Yon, Fontenay ou Luçon des listes de gauche tenteront bien une reconquête, mais en ordre souvent dispersé, le risque existe bien qu’au lendemain du 22 mars la Vendée se réveille sans aucune commune classée à gauche. Dans un département où 16 cantons sur 17 sont déjà dans l’escarcelle de …

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