Où sont passées les dizaines de milliers de voix qui portaient à chaque scrutin haut le villiérisme en Vendée ? Vue la porosité et les accointances entre le MPF aujourd’hui dissous et le RN des lepénistes, ce dernier a-t-il siphonné l’électorat du vicomte ? Pas vraiment, en réalité…la vérité est (en partie) ailleurs !
Où sont passées les dizaines de milliers de voix qui portaient à chaque scrutin haut le villiérisme en Vendée ? Vue la porosité et les accointances entre le MPF aujourd’hui dissous et le RN des lepénistes, ce dernier a‑t‐il siphonné l’électorat du vicomte ? Pas vraiment, en réalité…la vérité est (en partie) ailleurs !
« Hormis en Vendée, le villiérisme n’existait pas ». Communicant politique scrutant la Vendée depuis 40 ans, Freddy Roy n’y va pas par quatre chemin. Et on ne peut guère lui donner tort. Quels que soient les scrutins observés, les scores enregistrés par Philippe de Villiers en Vendée étaient 4 à 5 fois supérieurs à n’importe quel autre endroit en France. Très localisée comme mouvance, donc. Un exemple ? Regardons la Présidentielle de 1995, quand l’ancien patron du département était au mieux de sa forme politique. En Vendée, il recueillait 22 % des voix, contre seulement 4,7% à l’échelon national… Douze ans plus tard, en 2007, « son » département lui donnait encore 11 % des suffrages. Mais aujourd’hui que le MPF (Mouvement pour la France), son parti créé en 1994, a disparu, que reste‐t‐il du villiérisme ? Et vers qui se sont donc reportés ses électeurs…
En première analyse et étant donné les proximités entretenues
Porosités
Outre la proximité idéologique (souverainisme, anti‐européisme, etc), Villiers et les lepénistes on toujours entretenus d’étroites liaisons. Dans les années 2000 plusieurs transfuges du FN (Peltier, Leguillou, Bompart…) trouvent refuge au MPF. Et bien qu’officiellement retiré de la vie politique depuis son éviction du conseil départemental en 2012, Villiers