Rezé : quelle majorité à gauche après la déconfiture de Gérard Allard ?

UneReze
La Cite radieuse du Corbusier, un des symboles de Rezé / Creative Commons - Jean-Pierre Dalbéra

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Thibault Dumas

Une véritable déconfiture. Dans le contexte particulier de la crise sanitaire du coronavirus, où la prime au sortant a joué à plein en Loire‐Atlantique comme ailleurs, le maire PS de Rezé, Gérard Allard, n’a rassemblé que 20,17 % des voix. Contre 33,71 % à la liste dissidente de gauche Rezé Citoyenne , menée par Hervé Neau, 56 ans, qui évoque « un désaveu cinglant ». « Ce résultat laisse le maire sortant loin derrière nous et rebat radicalement les cartes du jeu politique à Rezé » s’enorgueillit cet ancien proche de l’édile. Et dire qu’en 2014, la simple tenue d’un second tour avait été une (mauvaise) surprise pour les socialistes… Car la troisième ville de la métropole nantaise, avec ses 42 000 habitants, est rose depuis 1959, sur fond d’identité ouvrière et de forte tradition syndicale et associative. Avec l’attractivité nantaise et la pression immobilière grandissante, la sociologie de la commune évolue cependant depuis vingt ans : on y compte désormais autant de CSP+ que d’ouvriers désormais soit 15,9 % selon l’Insee (contre 16,6 et 8,4 % à Nantes).

Mais c’est bien la personnalité de son maire, âgé de 67 ans, dont 26 ans comme élu local, et son mode de gouvernance qui ont été au cœur de l’élection, comme nous l’avions détaillé à l’automne. Dix élus [annexe link=« démissionnaires ou démissionnés …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes