« Ce qui se passe en ce moment met un coup de projecteur sur la manière dont on nourrit les villes. » Pour Géline Girault, la directrice du GAB 44, un réseau de producteurs bio du département de Loire‐Atlantique, l’épidémie de coronavirus et le confinement instauré depuis sept semaines est un révélateur. Celui de l’autonomie alimentaire de Nantes. En temps normal, 6 % des produits alimentaires consommés par les Nantais sont produits dans un rayon de 40 à 50 kilomètres. Cela semble peu, mais c’est déjà beaucoup plus que les 2 % de la moyenne nationale.
Ce joli score, Nantes le doit avant tout à son territoire agricole, particulièrement diversifié. A la différence d’autres métropoles comme Lyon ou Bordeaux, dont l’arrière-pays n’offre pas de telles richesses, celui de Nantes pourrait même produire 54% de l’alimentation des habitants de la métropole.
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