La candidate LR remet en cause le résultat de l'élection du 15 mars, alors que 2 326 voix la séparent du maire sortant Marc Péré.
La Dépêche du Midi… n’a pas été objective. C’est l’un des griefs pour lesquels Christine Gennaro‐Saint, défaite le 15 mars lors de l’élection municipale à L’Union, a déposé début avril des recours auprès du tribunal administratif de Toulouse. Cette procédure, fréquente en cas de scrutin très serré, devient beaucoup plus rare lorsque l’écart entre les candidats, comme ici à L’Union, est abyssal : 24,71 % des voix pour la candidate de droite contre 75,29 % pour Marc Péré, maire sortant de gauche. 2 326 voix séparent les deux listes.
Christine Gennaro‐Saint met l’accent sur la forte abstention (52,13 %) qui, comme dans toute la France, a marqué les élections municipales. Ce qui aurait entraîné, selon elle, « un manque de sincérité » du scrutin. Selon nos informations, la candidate reprocherait aussi à La Dépêche d’avoir souvent rappelé sa fonction de secrétaire départementale des Républicains, et donc son attache partisane. Tandis que le quotidien régional n’aurait jamais mentionné que Marc Péré fut longtemps adhérent du Parti communiste français.
Contactée par Mediacités, la candidate déçue n’a pas pas voulu donner davantage d’explications. En attendant que le tribunal administratif rende sa décision, le nouveau conseil municipal, issu du vote du 15 mars, se réunira pour la première fois le mercredi 27 mai à 18 heures. Cette élection du maire et de ses adjoint.e.s ne se fera pas en mairie mais à la Grande Halle, plus propice aux distanciations entre les personnes.
Bruno Vincens