Petites lunettes carrées et costard cintré. Élégant comme à son habitude. Ce mercredi 3 juin, devant la presse, Renaud Payre rallie officiellement, et « avec fierté », dit‐il, l’écologiste Bruno Bernard, candidat à la présidence de la Métropole de Lyon. « Les choses sont maintenant claires entre d’un côté une droite et le conservatisme, qui regardent ailleurs quand la maison brûle, et de l’autre la gauche et l’écologie », martèle le chef de file de « la Gauche unie ». Une allusion à l’alliance entre Gérard Collomb et Les Républicains mêlée à une référence au discours de Jacques Chirac lors du sommet de la Terre de Johannesburg. Malin.
Renaud Payre a loupé son pari. Avec moins de 10% des voix sur l’ensemble des circonscriptions et un très faible 5,8% à Lyon Sud, là où il se présentait (tout juste de quoi lui permettre de fusionner), les piètres scores de ses listes au premier tour des élections métropolitaines l’obligent à jouer les seconds rôles. Mais en s’alliant avec EELV, désormais favori, le directeur de Sciences Po Lyon – qui n’a jamais été élu – peut espérer