Un mois avant la fin de la déclaration d’utilité publique du projet d’autoroute entre Lyon et Saint-Etienne, ses opposants organisent une journée de mobilisation ce mercredi.
Un enterrement de première classe pour l’A45. C’est du moins ce qu’espèrent les opposants au projet de deuxième autoroute entre Lyon et Saint‐Etienne. Alors que la déclaration d’utilité publique (DUP) du projet arrive à échéance le 16 juillet – rendant impossible le lancement des travaux, la coordination « Non à l’A45 » organise ce mercredi 17 juin une journée de mobilisation tout le long du parcours. Une manière de mettre une dernière fois sous pression les élus locaux et le gouvernement, un mois avant la date fatidique.
« Afin de nous assurer de cette issue, nous devons forcer la main aux élus (et notamment la ministre Élisabeth Borne) en nous mobilisant une nouvelle fois. Nous pensons que la présence médiatique d’une résistance active et mobilisable, permettra de donner du poids à la non‐reconduction de la DUP », écrivent les militants sur leur site.
Recours des élus de la Loire
Une première pelletée de terre a déjà été jetée sur le cercueil du projet après l’annonce en octobre 2018 de l’abandon du projet par la ministre des Transports Elisabeth Borne. Sans surprise, cet arbitrage avait provoqué des réactions indignées parmi les élus Les Républicains de la Loire et de la Région : le maire de Saint‐Etienne Gaël Perdriau, le président du département de la Loire Georges Ziegler et le président de la région Auvergne‐Rhône‐Alpes Laurent Wauquiez ont déposé un recours et demandent toujours la prolongation de dix ans de la DUP.
Discuté depuis des décennies [Lire notre enquête parue en 2017.