Le projet de revenu universel à 1000 euros des Verts lillois est‐il réalisable ?

En 2020, la liste des Verts est passée très près de la victoire. La maire sortante Martine Aubry a battu la tête de liste Stéphane Baly avec seulement 227 voix d'avance.
En 2020, la liste des Verts est passée très près de la victoire. La maire sortante Martine Aubry a battu la tête de liste Stéphane Baly avec seulement 227 voix d'avance.

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Alexandre Lenoir

Stéphane Baly et ses alliés affirment qu'ils expérimenteront un revenu de base municipal à Lille en cas de victoire aux municipales le 28 juin. Une mesure qui suscite bien des questions. Veracités y répond.

Question d’Abdelkrim : « Comment Stéphane Baly veut‐il financer un revenu de base municipal de 1000 euros ? Est‐ce vraiment possible à l’échelle de Lille ? »

Bonjour, 

dans son programme, la tête de liste des écologistes aux municipales, Stéphane Baly, promet « l’expérimentation d’un revenu d’existence autour de 1000 euros net mensuels au cours du mandat ». Les Verts précisent que, s’ils sont élus, les modalités de ce revenu de base municipal seront définies lors d’une « conférence de consensus » à la fin de l’année 2020 pour une mise en place en 2022.
Tous les Lillois sont‐ils concernés ?
Non, loin de là. Il s’agit bien d’une expérimentation. Un millier de Lillois volontaires bénéficieraient de ce revenu garanti. En priorité, les plus précaires : étudiants sans ressource, personne au RSA, mère de famille en quête d’un mode de garde pour chercher du travail… Le dispositif serait toutefois ouvert aux gens plus aisés désireux de changer de métier ou de dégager du temps pour s’investir dans des actions collectives (jardinage, entrainement sportif, soutien scolaire…)
Quelle somme toucheraient les bénéficiaires ?
Le programme avance un montant de 1000 euros mensuel par personne. Les promoteurs du projet militent plutôt pour un revenu qui s’ajouterait aux prestations sociales. Sur le modèle de Stockton en Californie où 125 familles reçoivent 500 dollars par mois. En théorie, un bénéficiaire pourra toucher davantage que son voisin smicard… qui pourrait l’avoir mauvaise. « Il faudra être vigilant pour éviter ce …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes