EELV et LFI divorcent à Toulouse Métropole

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Par Gael Cérez

Il n’aura fallu que trois mois pour que la gauche archipélienne se morcelle à Toulouse Métropole. Un groupe de 21 élus métropolitains regroupant les élus d’Archipel Citoyen et des élus de Tournefeuille, L’Union, Cugnaux et Colomiers devait voir le jour avant le prochain conseil, prévu à la mi-octobre. Cela ne sera pas le cas.

Il n’aura fallu que trois mois pour que la gauche archipélienne se morcelle à Toulouse Métropole. Un groupe de 21 élus métropolitains regroupant les élus d’Archipel Citoyen et des élus de Tournefeuille, L’Union, Cugnaux et Colomiers devait voir le jour avant le prochain conseil, prévu à la mi‐octobre.

Lundi 28 septembre dans la soirée, après une réunion actant les désaccords entre les différentes parties, onze élus ont annoncé la création d’un groupe à part. « Alternative Écologique Sociale et Démocratique » réunira les élus toulousains Aymeric Deheurles, Jamal El Arch, Caroline Honvault, Maxime Le Texier, Hélène Magdo, Odile Maurin, Julienne Mukabucyana, François Piquemal et Agathe Roby, ainsi que ceux de L’Union Sylvie Pierot et Marc Péré. « Il y a eu une volonté d’Europe Écologie Les Verts de partir en autonome. Ils préfèrent avoir leur propre groupe. C’est surprenant. Je n’ai pas compris cette décision », affirme Marc Péré, maire divers gauche de L’Union, pressenti à la co‐présidence du groupe originel avec l’écologiste Hélène Cabanes.

« Nous avons peur de nous ridiculiser dans cette histoire »

« EELV dit que LFI pose problème et que le mode de fonctionnement du groupe ne convient pas au niveau métropolitain, observe, incrédule, Caroline Honvault, élue d’opposition non‐encartée à Toulouse. Nous allons travailler en intergroupe car il n’y a pas de désaccords sur le fond, mais nous avons peur de nous ridiculiser dans cette histoire. Ceux qui sont partis disent qu’il n’y aura pas de répercussion sur le groupe communal toulousain, mais je ne vois pas comment il ne pourrait pas y en avoir. »

« Nous voulons travailler avec …

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