L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 13/03/2025
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Promesse initiale :

"Nous équiperons toutes nos rames de métro de caméras de vidéoprotection. L’ensemble des espaces des stations est déjà sous vidéoprotection. Notre objectif est le même, sous terre et dans les rues : réduire les zones blanches de vidéoprotection, pour faire reculer la délinquance."

État de la promesse :

Malgré une efficacité toute relative sur la délinquance, comme le soulignait Le Monde en 2021, Tisséo a entrepris depuis 2020 d'équiper les rames de métro de caméras. En décembre 2022, une expérimentation a débuté avec l'installation de dispositifs dans une rame de la ligne A, suivie de deux autres en janvier 2023.

Cette phase pilote devait durer six mois avant un déploiement complet, mais différentes problématiques techniques ont retardé le projet. En janvier 2025, Tisséo a annoncé que l'appel d'offres pour l'installation des caméras serait lancé avant l'été, pour une mise en service progressive à partir de janvier 2026. Chaque rame sera équipée de 12 caméras. Au total, plus de 1 300 nouveaux dispositifs de surveillance seront installés sur l'ensemble du réseau métropolitain, en plus de ceux déjà existants sur les quais. Le coût de l'opération s'élèverait à quatre millions d'euros, selon Actu.fr.

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Expérimenter les capteurs de bruits dans les zones de nuisances sonores

Mairie Sécurité
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 18/04/2025
Parce que les nuisances sonores dans une rue ou sur une place animée peuvent pourrir la vie des riverains, la liste Aimer Toulouse a promis en 2020 qu’elle allait “expérimenter la mise en place de capteurs de bruit dans les endroits où existent des conflits sur les nuisances sonores, par exemple, sur certaines places du centre-ville”.

La métropole de Toulouse a été sélectionnée par le gouvernement en janvier 2022 pour expérimenter un premier capteur de bruit sur son territoire au même titre que cinq autres communes ou communautés de communes en France. Le dispositif a été installé rue Louis Plana, à la Roseraie, une artère classée comme l’une des plus bruyantes par le Centre d’étude et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), fin 2021.

Ce capteur était en rodage pour homologation pendant les six premiers mois de l’année 2022 afin de vérifier s’il associait bien le bruit au bon véhicule. D’après la mairie, citée par La Dépêche du Midi, des dépassements de seuil auditif étaient relevés deux fois par jour en moyenne.

Retiré en juin 2022, il devait être remis en place fin 2022 et permettre de sanctionner les véhicules dépassant le seuil de 83 décibels. L'expérimentation n'a été suspendue, selon Capital, et a même failli être abandonnée. Finalement, après trois ans d’attente, la verbalisation devrait être testée à partir de mai 2025, mais sur l’avenue Saint-Exupéry cette fois. 

Rue Plana, la vitesse a en effet été limitée à 30 km/h et les nuisances sonores ne sont plus aussi élevées qu’avant. “La limitation de vitesse a permis de baisser les nuisances”, estime Chloé, qui habite la rue depuis deux ans.   

À deux pas de là, Khelil Samir, restaurateur, relativise. “C’est très bien que la zone soit passée à 30, en plus il y a une école dans la rue. Donc, sur l’aspect de la sûreté, c’est plus rassurant. Mais, nous, on ferme l’établissement à 23 h, et c’est vrai qu’il y a beaucoup de bruit. Mettre un capteur avec amende serait vraiment efficace. »

Pierre*, un autre commerçant de la rue, est plus sceptique. « Je pense qu’il vaudrait mieux mettre l’accent sur les radars de vitesse avec amendes. La seule chose qui a vraiment fait baisser le niveau sonore, c’est la modification de la rue en sens unique. Qui dit moins de voitures dit moins de bruit!”, remarque-t-il.  

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