L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 10/01/2023
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L'idée de fermer complètement le pont à la circulation automobile a été abandonnée par la municipalité, malgré une piétonisation temporaire réussie durant l'été 2022.

La mairie annonce cependant que le pont va être aménagé. Dans un premier temps, les stationnement vont être supprimés du côté de La Grave afin d'agrandir les trottoirs. Des arbres et végétaux doivent être plantés avant la fin mars 2023.

La mairie promet ensuite « une nouvelle concertation citoyenne sur la fermeture définitive du pont aux voitures se déroulera prochainement sur la plateforme Jeparticipe.metropole.toulouse.fr ». 

Étonnamment, la mairie anticipe le résultat en prévoyant d'ors et déjà de maintenir la circulation automobile dans le sens Saint-Cyprien-place Saint-Pierre, fin 2023. La semi-fermeture du pont permettra de libérer de la place pour une piste cyclable à double sens.

L’actualité de cette promesse

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Proposer une mutuelle communale aux seniors

Mairie Santé
Promesse tenue
Mis à jour le : 07/04/2025
La promesse initiale :

"Nous proposerons une offre de mutuelle communale pour les Toulousains, et en premier lieu les seniors, qui n’ont pas les moyens d’accéder à une mutuelle efficace sans être pour autant éligibles à la CMU. Une Municipalité peut négocier des tarifs plus attractifs pour une complémentaire santé et en faire profiter ses habitants. Nous nous engageons dans cette voie pour combattre le non-recours aux soins chez nos retraités modestes."

État de la promesse : tenue

La mairie a fait appel à la mutuelle Just pour proposer une complémentaire santé aux Toulousains de plus de soixante ans. Sont concernés ceux qui gagnent moins de 1 800 euros net par mois et qui ne bénéficient pas de la complémentaire santé universelle (revenu mensuel supérieur à 1 017 euros). Si la promesse de campagne est tenue, une interrogation demeure sur le tarif d'entrée, a priori plus élevé que celui mis en avant par la mairie.

Créer un service “EHPAD hors les murs” pour les personnes âgées dépendantes vivant à domicile

Mairie Santé
Promesse tenue
Mis à jour le : 07/04/2025
La promesse initiale :

"Nous créerons un service "Ehpad hors les murs" permettant aux personnes âgées dépendantes qui sont à domicile de bénéficier d’un suivi médical précis et régulier sans frais de santé supplémentaire. Ce service prendra la forme d’un espace de consultation rassemblant tous les spécialistes et tous les appareils nécessaires à une prise en charge optimale de la dépendance."

État de la promesse : tenue

C'est un projet très suivi dans le quartier Saint-Cyprien. Géré par le CCAS de la ville de Toulouse, l’Ehpad Gaubert a mis en place un service "Ehpad hors les murs" en 2022. L'objectif : proposer aux personnes âgées dépendantes des ateliers (relaxation, créativité, gym, aide à la mémoire…), mais aussi un suivi de santé via des dentistes, orthophonistes, des kinésithérapeutes, nutritionnistes, des ergothérapeutes et des podologues. 

"Deux personnes ont été embauchées pour suivre les usagers. C'est aussi ouvert aux aidants familiaux qui peuvent venir se former. Il y a beaucoup de demandes", apprécie Christine Torrent, présidente de l'association Saint Cypr' Quartier Libre.

Seul bémol, l'initiative souffrirait d'un manque de moyens. Elle aurait même été mise en pause quelques mois, courant 2024. "C'est reparti depuis janvier", assure-t-on à l'accueil de l'Ehpad. La directrice n'étant pas disponible, impossible de savoir combien de personnes ont bénéficié du service à ce jour. 

Lutter contre les perturbateurs endocriniens en éradiquant le plastique à la cantine par exemple

Mairie Santé
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 07/04/2025
La promesse initiale : 

"Nous amplifierons notre lutte contre les perturbateurs endocriniens. Nous sommes déjà engagés pour l’éradication du plastique à la cantine ou encore l’achat de mobilier pour enfants ne contenant pas de substances toxiques. Nous souhaitons aller plus loin, en éradiquant l’achat de contenants plastiques et de plastique jetable au sein de la collectivité et en faisant des perturbateurs endocriniens un critère important de notre commande publique. Cela peut toucher les produits de nettoyage utilisés par la collectivité ou encore les techniques de construction (peintures, matériaux, etc.)."

État de la promesse : partiellement tenue

En 2019, la mairie annonçait le remplacement des barquettes en plastique par des barquettes en cellulose. Une alternative qui n’a finalement pas été gardée, à cause de l’opercule en amidon de maïs, considéré trop fragile.

Six ans plus tard, au premier janvier 2025, tous les contenants en plastique ont finalement été remplacés par des versions en acier inoxydable. La mesure a coûté près de quatre millions d’euros à la collectivité, et a nécessité de créer des postes de lavage supplémentaires dans les cantines. La commune a même stoppé l’achat des boules de soja et de tofu soupçonnés de contenir des perturbateurs endocriniens, selon Jean-Jacques Bolzan, élu toulousain chargé de l’alimentation.

La lutte contre les perturbateurs endocriniens dépasse-t-elle le cadre des cantines ? Oui, d’après Jean-Jacques Bolzan qui assure que "la municipalité en a fait un critère de commande publique". De fait, d’après une délibération votée en 2021, plusieurs familles d’achats "à risques" doivent être totalement dépourvues de perturbateurs endocriniens en 2026 (alimentation, fourniture de nettoyage bâtimentaire et textiles, mobiliers, mobiliers urbains, matériaux, produits chimiques). 

Reste que les informations disponibles sont peu nombreuses. Dans l’édition 2022 de son rapport développement durable, la collectivité annonçait la "construction d’un critère et d’une clause pour identifier les perturbateurs endocriniens et entrer avec le fournisseur dans une démarche de progrès pour substituer les produits concernés".

L’année suivante, elle faisait état du remplacement des produits ménagers par des "produits écolabellisés" dans "toutes les prestations d’entretien des locaux" pour limiter la diffusion des perturbateurs endocriniens présents dans des produits chimiques.

Le rapport 2024 mentionne pour sa part des "actions sans les préciser. Difficile dans ce cas de savoir ce qui a été réalisé, combien cela a couté et si la promesse est tenue complètement à ce jour. 

 

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