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Mis à jour le 30/09/2020
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Créer un service “EHPAD hors les murs” pour les personnes âgées dépendantes vivant à domicile

Mairie Santé
Promesse tenue
Mis à jour le : 07/04/2025
La promesse initiale :

"Nous créerons un service "Ehpad hors les murs" permettant aux personnes âgées dépendantes qui sont à domicile de bénéficier d’un suivi médical précis et régulier sans frais de santé supplémentaire. Ce service prendra la forme d’un espace de consultation rassemblant tous les spécialistes et tous les appareils nécessaires à une prise en charge optimale de la dépendance."

État de la promesse : tenue

C'est un projet très suivi dans le quartier Saint-Cyprien. Géré par le CCAS de la ville de Toulouse, l’Ehpad Gaubert a mis en place un service "Ehpad hors les murs" en 2022. L'objectif : proposer aux personnes âgées dépendantes des ateliers (relaxation, créativité, gym, aide à la mémoire…), mais aussi un suivi de santé via des dentistes, orthophonistes, des kinésithérapeutes, nutritionnistes, des ergothérapeutes et des podologues. 

"Deux personnes ont été embauchées pour suivre les usagers. C'est aussi ouvert aux aidants familiaux qui peuvent venir se former. Il y a beaucoup de demandes", apprécie Christine Torrent, présidente de l'association Saint Cypr' Quartier Libre.

Seul bémol, l'initiative souffrirait d'un manque de moyens. Elle aurait même été mise en pause quelques mois, courant 2024. "C'est reparti depuis janvier", assure-t-on à l'accueil de l'Ehpad. La directrice n'étant pas disponible, impossible de savoir combien de personnes ont bénéficié du service à ce jour. 

Lutter contre les perturbateurs endocriniens en éradiquant le plastique à la cantine par exemple

Mairie Santé
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 07/04/2025
La promesse initiale : 

"Nous amplifierons notre lutte contre les perturbateurs endocriniens. Nous sommes déjà engagés pour l’éradication du plastique à la cantine ou encore l’achat de mobilier pour enfants ne contenant pas de substances toxiques. Nous souhaitons aller plus loin, en éradiquant l’achat de contenants plastiques et de plastique jetable au sein de la collectivité et en faisant des perturbateurs endocriniens un critère important de notre commande publique. Cela peut toucher les produits de nettoyage utilisés par la collectivité ou encore les techniques de construction (peintures, matériaux, etc.)."

État de la promesse : partiellement tenue

En 2019, la mairie annonçait le remplacement des barquettes en plastique par des barquettes en cellulose. Une alternative qui n’a finalement pas été gardée, à cause de l’opercule en amidon de maïs, considéré trop fragile.

Six ans plus tard, au premier janvier 2025, tous les contenants en plastique ont finalement été remplacés par des versions en acier inoxydable. La mesure a coûté près de quatre millions d’euros à la collectivité, et a nécessité de créer des postes de lavage supplémentaires dans les cantines. La commune a même stoppé l’achat des boules de soja et de tofu soupçonnés de contenir des perturbateurs endocriniens, selon Jean-Jacques Bolzan, élu toulousain chargé de l’alimentation.

La lutte contre les perturbateurs endocriniens dépasse-t-elle le cadre des cantines ? Oui, d’après Jean-Jacques Bolzan qui assure que "la municipalité en a fait un critère de commande publique". De fait, d’après une délibération votée en 2021, plusieurs familles d’achats "à risques" doivent être totalement dépourvues de perturbateurs endocriniens en 2026 (alimentation, fourniture de nettoyage bâtimentaire et textiles, mobiliers, mobiliers urbains, matériaux, produits chimiques). 

Reste que les informations disponibles sont peu nombreuses. Dans l’édition 2022 de son rapport développement durable, la collectivité annonçait la "construction d’un critère et d’une clause pour identifier les perturbateurs endocriniens et entrer avec le fournisseur dans une démarche de progrès pour substituer les produits concernés".

L’année suivante, elle faisait état du remplacement des produits ménagers par des "produits écolabellisés" dans "toutes les prestations d’entretien des locaux" pour limiter la diffusion des perturbateurs endocriniens présents dans des produits chimiques.

Le rapport 2024 mentionne pour sa part des "actions sans les préciser. Difficile dans ce cas de savoir ce qui a été réalisé, combien cela a couté et si la promesse est tenue complètement à ce jour. 

 

Expérimenter le parking intelligent en centre-ville

Mairie Mobilités
Promesse en pause
Mis à jour le : 03/04/2025
Promesse initiale : 

"Nous expérimenterons le parking intelligent en centre-ville : des capteurs permettront de savoir en direct, sur internet, dans quelle zone il est le plus facile de trouver une place rapidement. Nous ferons mieux connaître la possibilité d’utiliser des services de partage de places de parking, pour que plus de stationnements privés soient disponibles à tous."

État de la promesse : non tenue

A notre connaissance, aucune expérimentation de parking intelligent n’a eu lieu à Toulouse depuis 2020. Et à l’heure actuelle, aucune solution ne permet de localiser - depuis un site internet - les places de stationnement disponibles dans les rues de la commune de Toulouse ou dans les 21 structures dédiées. 

Resservie pendant la campagne, l’idée n’était pas neuve. En 2010, la commune annonçait l’expérimentation du projet Statio-Lib dans le quartier des Chalets. Créé par la start-up Lyberta, il devait permettre de guider les automobilistes en temps réel vers les places libres et permettre un partage de parkings privés. L’expérimentation a été rapidement stoppée en 2011 après des défaillances techniques.

En 2013, la start-up Parkisseo a relancé l’idée en proposant une borne capable de centraliser la recherche de places, le temps passé en stationnement, et la détection des automobilistes en infraction. L’expérimentation a bien eu lieu, mais l’entreprise a été liquidée en 2019, avant d’avoir pu donner suite au projet.

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