Maisons de Mode : histoire d’un sauvetage

Il s’en est fallu de peu. Le pari de Martine Aubry d’user du levier de la mode pour dynamiser l’économie locale a failli se terminer en fiasco, au moins pour son volet lillois. Mediacités vous raconte comment le pire a été évité de justesse et comment l’association Maisons de Mode compte repartir de l’avant.

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Les défilés et manifestations organisés durant les 48h de Maisons de Mode ont attiré près de 16 000 personnes en 2017. Photo: Clément Decoster / Maisons de Mode

L’édition 2017 des « 48h de Maisons de Mode » (15 au 17 septembre) a attiré 15 730 visiteurs. Un chiffre annoncé fièrement par Philippe Zmirou, nouveau président de la structure d’accompagnement de jeunes créateurs de mode. De quoi marteler l’idée que Maisons de Mode ne se porte pas si mal. Créée en 2007 avec le double objectif de soutenir la création textile et de redynamiser deux quartiers de Lille et Roubaix, cette initiative peinait encore à convaincre, jusqu’à très récemment. A tel point qu’Emmanuelle et Olivier Axer, patrons de la très reconnue boutique de mode Série Noire à Lille, ont été nommés, en mai 2017, respectivement directrice et directeur adjoint de l’association, afin de lui redonner un second souffle.

Quelques mois avant leur arrivée, le président avait commencé à réfléchir à l’avenir du concept au sein d’un groupe de travail initié par la Métropole européenne de Lille (MEL). Une réflexion qui a débouché en novembre 2016 sur une note, que Mediacités s’est procurée, et qui annonce clairement la couleur : « Après plus de dix ans d’existence et d’expérience, il est apparu nécessaire de faire un bilan de l’action, en pointant les réalisations, un certain nombre de dysfonctionnements (problématique d’ouverture des boutiques, de turn‐over des créateurs, d’intégration de Maisons de mode dans l’écosystème de la mode métropolitaine…) et de pistes d’amélioration. »

Le site lillois dans le collimateur

Il était temps. Car les difficultés sont apparues très rapidement, faisant longtemps planer la menace d’une fermeture du site de …

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Par Marie Tranchant

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