« Durant mon entretien préalable au licenciement, l’un des cadres a fondu les plombs : il m’a parlé sur un ton tel que, avec le représentant syndical, on a dû menacer de mettre fin à l’entretien. C’est une méthode, des façons de faire, qui ne sont pas acceptables. » Michel*, 35 ans, ingénieur dans l’aéronautique depuis presque 10 ans, a travaillé pendant 4 ans chez Alten Sud‐Ouest, une entreprise proposant des prestations et des services d’ingénierie. Depuis cet été, il est en quête d’un nouvel emploi après avoir reçu, mi‐août, une notification de licenciement pour « faute grave ».
Aéronautique : le plan social d’Alten Sud‐Ouest qui ne dit pas son nom
Alten Sud-Ouest subit de plein fouet la baisse de production d'Airbus qui a mis fin à la plupart des missions d'ingénieurs en cours, dans le contexte de la crise liée au coronavirus. Licenciements et démissions se succèdent depuis le printemps au sein de l'entreprise qui a perdu 205 emplois sur 2100, sans assumer, jusqu'à présent, ce dégraissage.