En plein confinement, la droite s’oppose à l’ouverture d’un centre d’hébergement d’urgence dans l’Ouest lyonnais

Hopital-antoine-charial-hcl-francheville-01
L'hôpital gériatrique Antoine Charial, situé sur les communes de Francheville et de Craponne, doit fermer ses portes début 2021. / © Photo : CC / Tarball69

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Mathieu Périsse

Les maires de Francheville, Craponne et Tassin-la-Demi-Lune s’opposent à l’ouverture d’un centre d’hébergement d’urgence sur le site de l’hôpital Antoine Charial. Motif : un projet de complexe de santé aqualudique est déjà prévu sur ce site.

Pas de ça chez eux ! Les maires de Francheville, Craponne et Tassin‐la‐Demi‐Lune (LR et divers droite) s’opposent avec virulence à l’ouverture d’un centre d’hébergement d’urgence sur le site de l’hôpital Antoine Charial. En cause, l’annonce de la signature d’une convention temporaire d’occupation entre les Hospices civils de Lyon (HCL), propriétaire des lieux, et les services de l’Etat pour utiliser les locaux déjà vides ou en passe de l’être (l’hôpital doit fermer ses portes début 2021).

La Fondation de l’Armée du Salut et le Foyer Notre‐Dame des Sans‐Abri mèneront à bien ce projet. Dès ce lundi 9 novembre, près de 80 personnes doivent être accueillies dans les murs de l’ancien Ehpad, déjà vide. La Métropole, qui s’est engagée financièrement aux côtés de l’Etat, estime que le centre d’hébergement pourra accueillir jusqu’à 130 personnes dans les prochains mois. 

Cette ouverture est présentée comme une réponse à la crise du Covid et aux confinements successifs, qui pèsent particulièrement sur les sans‐abri de l’agglomération. Au printemps dernier, déjà, près de 540 places d’hébergement d’urgence avaient été créées en quelques semaines sur des sites provisoires dans la métropole, comme Mediacités l’avait relaté [lire notre article : SDF : la parenthèse du confinement peut‐elle perdurer …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes