Dans leur rapport annuel, établi avec l'Unicef, les deux associations estiment que les engagements électoraux de Johanna Rolland placent Nantes « en bonne voie » pour ce qui concerne la lutte contre la pollution automobile. Mais quelques points noirs demeurent.
« La dynamique de Nantes en matière de lutte contre la pollution de l’air liée au transport est globalement en bonne voie. » Voilà comment le Réseau Action climat, Greenpeace et l’Unicef évaluent les engagements de Johanna Rolland et de la ville de Nantes pour la lutte contre la pollution de l’air. Dans un rapport publié jeudi 3 décembre, les trois organismes jugent les efforts fournis par les (nouvelles) municipalités des douze plus grandes agglomérations françaises.
Conclusion ? Cinq mois après les élections municipales et un an après un précédent rapport, Nantes semble plutôt en progrès. Alors qu’elle obtenait trois mentions « encore timide » (sur six catégories étudiées) en décembre 2019, sa « carte de transport » n’en comporte plus que deux. L’étude salue notamment la généralisation de la circulation à 30 km/heure et l’extension prévue de la zone à trafic limité.
En retard pour « la sortie des véhicules polluants »
Au rang des satisfecits, elle relève également que la ville est l’une des seules « à proposer la généralisation de solutions pour réduire la présence des voitures aux abords des écoles », la baisse des tarifs de la TAN ou l’augmentation prévue du budget vélo de 13 à 30 euros par habitant. Ce qui vaut à la ville quatre mentions « en bonne voie ».
Principal point noir identifié par le Réseau Action climat, Greenpeace et l’Unicef : la sortie des véhicules polluants pour laquelle la ville est jug …