Filiale du groupe allemand Continental AG, l’équipementier souhaite diminuer ses coûts de production, afin d’améliorer la compétitivité de l’usine de 5 à 6 %. Objectif affiché : « assurer la pérennité du site de production de Toulouse ». Pour donner des ailes à son projet de restructuration, la direction de Continental automotive l’a baptisé « Saint‐Exupéry ». Pas de quoi emporter pourtant l’adhésion des salariés. FO et Solidaires Continental (Sud), les syndicats majoritaires de l’entreprise – qui fabrique des calculateurs électroniques – ont rejeté fin novembre l’accord de performance collective (APC) proposé.
Les syndicats de Continental automotive rejettent le gel des salaires
La direction de l’équipementier n’a pas réussi à faire passer son accord de performance collective. Les 362 emplois du site de production de Toulouse, à Basso Cambo, seraient menacés à terme.