Evoquée par tous les candidats dans leurs programmes pour les élections municipales à Lille, préoccupation nationale cible d’un plan gouvernemental il y a un an, la thématique du logement vacant possède un avantage : l’électeur la comprend facilement. Des logements vides d’un côté, des gens privés de logements de l’autre : l’équation semble si simple à résoudre ! Elle cache en réalité de multiples termes et de nombreuses inconnues. Combien y a‑t‐il de logements vacants à Lille ? Sont‐ils tous insalubres ? Quels sont ceux que la Ville et la Métropole se sont engagées à traiter ? De quelles armes disposent‐elles pour entamer le sacro‐saint droit à la propriété ? Réquisition rime‐t‐elle avec expropriation ? Notre enquête remet en cause bien des idées reçues sur le sujet.
Logements vacants à Lille : la vérité sur les chiffres, les promesses et les réquisitions
Lors des municipales lilloises, les candidats ont rivalisé de propositions contre la vacance des logements, à commencer par Martine Aubry. Mais en se penchant sur la promesse de la maire de Lille, Mediacités s’est rendu compte que les chiffres soi-disant définitifs ne l’étaient pas et que les solutions évidentes n’existaient pas. Voici en cinq questions de quoi remettre en cause bien des idées reçues.