Très relayé il y a un an, le témoignage d'une infirmière toulousaine a été qualifié d'infox par la préfecture d'Occitanie qui l'a signalée au gouvernement. Depuis, celui-ci semble s'en désintéresser.
C’est une affaire qui a fait le buzz au début du premier confinement. Relayé par une internaute sur le réseau social Twitter, le témoignage anonyme d’une infirmière toulousaine racontait avec émotion le décès d’un patient de 48 ans atteint du covid, début 2020. L’information a été reprise par France 3 Occitanie, le 19 mars, mais l’existence même de ce malade prétendument arrivé aux urgences à Toulouse a été récusée par l’ensemble des autorités sanitaires, ARS, cliniques et hôpitaux de la ville ainsi que le patron du Samu 31, comme l’a montré notre enquête. Finalement, France 3 Occitanie a été obligé de prévenir ses lecteurs de prendre ce témoignage « avec réserve », n’ayant pu « confirmer l’acte de décès » du patient allégué.
Quelques jours après les démentis apportés par les autorités sanitaires, Monique Iborra, députée LREM de la Haute‐Garonne et membre de la commission des affaires sociales, a de son côté alerté le préfet d’Occitanie Étienne Guyot.
Perdue dans les méandres du gouvernement
Près d’un an plus tard, nous avons cherché à savoir si cette infox avait eu des conséquences pour son auteure, notamment du fait de la loi contre la manipulation de l’information votée en 2018 par le parlement.
La préfecture d’Occitanie …