Le quotidien régional a publié un seul article, partiel et erroné, sur les accusations de viols et d’agressions sexuelles sur mineur de moins de quinze ans visant son propriétaire.
Faut‐il vraiment être surpris ? Alors que Jean‐Michel Baylet est accusé de viols et d’agressions sexuelles sur mineur de moins de quinze ans, La Dépêche du Midi offre à ses lecteurs un traitement minimal de l’affaire, révélée le 1er mars par l’AFP.
Dans la première version de l’unique article consacré au sujet, le 2 mars, le quotidien régional se contente de souligner l’ancienneté de « faits supposés, vieux d’un demi‐siècle » et de donner la version de l’ancien ministre qui conteste « ces allégations mensongères ». La Dépêche du Midi omet au passage de présenter Jean‐Michel Baylet en ses qualités de maire PRG de Valence d’Agen, dans le Tarn‐et‐Garonne, et surtout de propriétaire du quotidien régional piloté par ses deux fils Jean‐Nicolas et Jean‐Benoit. « Jean‐Michel Baylet n’a pas été auditionné dans le cadre de ses activités politiques ou professionnelles mais à titre personnel », se défend Lionel Laparade, rédacteur en chef du quotidien.
Si pour les lecteurs du journal papier, l’histoire s’arrête là, ceux de la version numérique bénéficient d’une version enrichie de l’article dans la soirée du 2 mars. Une fois n’est pas coutume, La Dépêche cite en effet