Certains l’appellent encore « surveillant », quand d’autres le hèlent par son prénom. En bas de chez lui, dans le quartier de la Guillotière, Gilbert Fetet croise de temps en temps d’anciens détenus. D’anciens de « ses » détenus. Beaucoup se contentent d’un grand salut et de quelques blagues. Quelques‐uns vident leurs sacs sur l’enfer carcéral qu’ils devaient taire derrière les barreaux. « Un jour, un gars libéré depuis peu m’a dit : « Vous savez, le pire, c’est que lorsqu’on se fait violer, on ne peut pas vous le dire », confie‐t‐il. J’ai vécu et vieilli avec certains. Je les ai vus sortir, revenir, ressortir, revenir… »
Saint‐Paul et Saint‐Joseph puis Corbas : pendant trente ans, Gilbert Fetet a écumé les prisons lyonnaises. Il y a gagné un surnom : « le
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