Gilles, Christophe, Mohammed ou Louis… Morts à la rue à Nantes en 2020

1280px-SDF_Sapin_de_Noel_Paris_27_12_2012_1
Abri de fortune d'un SDF dans une rue de Paris. / Photo : Creative Commons - Vassil

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Benjamin Peyrel

Elles sont au moins dix. Dix personnes "sans domicile fixe" à avoir trouvé la mort dans les rues de Nantes, de Saint-Herblain ou de la Chapelle-sur-Erdre, en 2020. Dix sur les 535 à être ainsi décédées en France cette année, selon la liste établie par le Collectif « Les morts de la rue ».

Ils s’appelaient Gilles, Johann, Philippe, Christophe, Andy, Louis, Alexandre, Mohamed ou Tayeb. Ils avaient entre 25 et 68 ans. Ils sont morts dans les rues de Nantes, de Saint‐Herblain ou de La Chapelle‐sur‐Erdre entre les mois de janvier et décembre 2020. Cette liste macabre et glaçante est extraite de celle établie par le Collectif « Les morts de la rue » (CMDR), publiée mardi par La Croix. 535 noms et âges (quand ils sont connus) de « sans domicile fixe » décédés dans les rues de France au cours des derniers mois, parmi lesquels on recense donc dix Nantais ou habitants de la Métropole, mais aussi quatre Angevins (Claudine – 59 ans ; Pierre‐Emmanuel – 37 ans ; Yannick – 55 ans ; Philippe – 52 ans), deux Nazairiens (Ludovic – 40 ans et Christophe – 46 ans) et encore un habitant de La Baule (Erwan, dit Le Viking – 48 ans).

535 personnes – au moins – qui, durant « les trois derniers mois avant leur décès avaient vécu majoritairement dans des lieux non faits pour l’habitation ou en centres d’hébergement d’urgence ou temporaire », détaille le collectif à l’origine du recensement. 535 personnes mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement. 535 personnes dont 44 étaient des femmes et un était âgé de moins de cinq ans. 535 personnes qui en cachent sans doute beaucoup d’autres, tant la remontée d’informations a été difficile cette …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes