À Toulouse, les derniers jours de classe ont été marqués par une brève mobilisation autour de la question de l’encadrement en milieu scolaire. Une vingtaine de parents d’élèves, d’agents spécialisés et d’animateurs s’est réunie dans un parc près de l’école Bonnefoy pour faire le point sur les évolutions prévues à la rentrée prochaine. Et pour cause ! A partir du début de l’année prochaine, les taux d’encadrement des élèves vont passer à un encadrant pour 14 enfants – au lieu de 10 – dans les écoles maternelles et à un encadrant pour 18 enfants – au lieu de 14 – dans les écoles élémentaires.
Jusqu’ici bonne élève, Toulouse va emboîter le pas de plusieurs grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon, Nice, Strasbourg, Rennes ou encore Montpellier. « Progressivement, à partir de janvier 2022, nous allons calquer l’encadrement du périscolaire sur la réglementation nationale déjà appliquée par l’écrasante majorité des grandes villes françaises, toutes tendances politiques confondues », confirme Marion Lalane de Laubadère, l’adjointe en charge de la petite enfance à Toulouse.
L’élue explique ce choix par « un contexte financier de plus en plus contraint », rappelant « la baisse des dotations de l’État depuis 2014 », « la contractualisation des dépenses de fonctionnement voulue par l’État (…) imposant des objectifs de compression de nos dépenses de fonctionnement » et « les conséquences financières de la crise sanitaire, économique et sociale estimées à ce jour à 221 millions …