2,6 degrés de plus à Nantes que dans le reste du département et jusqu'à 7 degrés de plus dans certains secteurs du centre-ville, de l'île de Nantes ou de Nantes Nord. Une étude de l'Auran met en lumière les îlots de chaleur nantais et les risques que le réchauffement climatique fait peser sur la ville.
« Aménager 150 îlots de fraicheur supplémentaire, près de chaque crèche, école, Ehpad, etc… » Les pics de chaleur de ces derniers jours remettent sous le feu de l’actualité l’une des promesses de Johanna Rolland, émise lors de la campagne des dernières municipales. Lundi, le premier adjoint de la maire PS, Bassem Asseh, mettait d’ailleurs en avant sur Twitter les 17 pataugeoires installées de longue date dans les quartiers nantais.
#Nantes a la chance d’avoir 17 pataugoires disponibles tout l’été. Et en plus des événements culturels et artistiques y sont organisés par les acteurs associatifs de notre ville. Un été au frais, c’est possible 🌞 https://t.co/93x1NxzlCj
— Bassem ASSEH (@3asseh) July 19, 2021
La température nantaise comparable, à terme, à celle de Marseille ou Montpellier
Il en faudra décidément un peu plus pour parvenir à lutter contre les effets du réchauffement climatique. C’est la conclusion à laquelle on parvient à la lecture d’une étude de l’Agence d’urbanisme de la région nantaise (Auran) parue fin juin et consacrée aux îlots de chaleur dans l’agglomération. On y apprend notamment que la température moyenne à Nantes est supérieure de 2,6 degrés à celle du département (+1,4° pour l’ensemble de la métropole).
« Entre 1970 et 2010, les températures moyennes mesurées à la station météorologique de …