Bâtiments immenses, couloirs interminables, ambiance impersonnelle… Difficile de ne pas se sentir un peu perdu en arrivant, à Bron, à l’hôpital Femme Mère Enfant. « Rien que pour venir en consultation, il faut trouver le parking, le bâtiment, c’est un parcours du combattant ! », reconnaît Diamantina Clamote, sage‐femme coordinatrice des urgences gynéco‐obstétricales et de la salle d’accouchement. Et pourtant ! Malgré cet abord un peu froid, les patientes se pressent au portillon de cet établissement des Hospices civils de Lyon (HCL) réputé pour son excellence et son classement en niveau 3, plus haut niveau technique pour l’accueil de la prématurité.
« L’HFME » enregistre chaque année environ 4 600 naissances. Un chiffre qui fait de l’hôpital la plus importante maternité de l’agglomération lyonnaise et, au‐delà, de la région Auvergne‐Rhône‐Alpes, et qui entretient sa réputation d’usine à bébés à l’heure où de plus en plus de patientes aspirent à un accouchement plus physiologique [lire plus bas]. « Tous les jours, je reçois des courriers de patientes désespérées qui n’ont pas pu s’inscrire », confie Jérôme Massardier, gynécologue‐obstétricien (qui a assuré l’intérim à la tête du service jusqu’à l’arrivée, en septembre dernier, du professeur Cyril Huissoud, en provenance de la maternit …