Petits « meurtres » entre amis à La République en marche de Loire‐Atlantique

Dur de transformer une machine de guerre électorale toute neuve en un parti présidentiel structuré, prêt à exercer le pouvoir… Alors que LREM vient de tenir sa convention nationale et de nommer Christophe Castaner à sa tête, illustration avec la branche locale du parti, secouée par les différends politiques et les querelles de personnes.

En Marche
Le Zénith de Nantes, avant le meeting présidentiel d'Emmanuel Macron, le 19 avril 2017 / Photo: SIPA/AP Photo/David Vincent

« Je ne répondrai pas à vos questions. Le linge sale, on le lave en famille ! » Le ton est donné. Ancien coordinateur régional d’En Marche, conseiller municipal d’Orvault et désormais conseiller politique du groupe de la majorité à l’Assemblée Nationale, Hugo Oillic refuse de répondre à Mediacités. Le mouvement fondé par Emmanuel Macron a beau professer la transparence et se dire en rupture avec les vieilles habitudes politiciennes, certains se referment comme une huître dès que l’on tente de comprendre un peu mieux sa cuisine interne. Comme dans n’importe quel « vieux parti »… Pourtant, quoi de plus légitime que de s’intéresser à la formation dont sont désormais issus neuf députés de Loire‐Atlantique sur dix, et dont le nombre d’adhérents (9000) dépasse très largement celui du PS ou des Républicains dans le département ? Quoi de plus normal que de vouloir comprendre pourquoi elle a vu en moins de six mois quatre « référents » (le responsable à l’échelle du département, dans le langage « marchien ») se succéder à sa tête, un record en France.
L’épineuse succession de Valérie Oppelt
A défaut d’obtenir des réponses de certains des principaux intéressés, reprenons l’histoire depuis le début pour essayer de comprendre le pourquoi de cette valse des premiers de cordée. Tout commence à l’été 2016. Quatre mois après le lancement d’En Marche à Amiens par Emmanuel Macron, un petit groupe de Nantais issu du monde de l’entreprise se forme. A sa tête : Valérie Oppelt de Kerever, 42 ans, ancienne cadre supérieure dans une PME. Celle‐ci ne compte pas son temps pour l’organisation de réunions d’appartement et d’ateliers de réflexion pour En Marche. Nommée référente …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 7 minutes

Favorite

Par Antony Torzec

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes