Alors que l’orage a cessé moins de deux heures auparavant, les lieux sont un peu désertés. Mais entre les carottes, les poireaux et les roses qu’il cultive depuis des décennies, Bernard Donfut, 72 ans, fait volontiers visiter les jardins de la Rhodia. Cet ancien routier y est responsable de section, élu par ses pairs pour faire respecter les règles du jardin. Sur les pentes raides de
D’ouvriers à « partagés », la réinvention des jardins familiaux de Lyon
De Vaise à Gerland, en passant par les rives de Saône, l’agglomération compte près de 4000 parcelles potagères cultivées par des particuliers. Si leur fonctionnement n’a (presque) pas changé depuis la fin du XIXe siècle, les nouveaux usages et la concurrence d’autres lieux remettent en question leur fonction nourricière.