« La préservation des arbres est un sport de combat ». Une discipline que Romaric Perrocheau, le directeur du service des espaces verts et de l’environnement (SEVE) de la ville de Nantes pratique au quotidien, ou presque. Et qui lui vaut son lot de succès et d’échecs, comme nous le décrivions dans notre enquête consacrée à l’abattage de plusieurs chênes centenaires sur le chantier d’une maison de santé en construction à Nantes Nord. Dans ce combat pour éviter que la canopée nantaise ne continue de se réduire comme peau de chagrin et pour adapter la ville au changement climatique à venir, il y a donc la préservation du patrimoine végétal ancien. Mais aussi l’implantation de nouveaux îlots de verdure, destinés à devenir des îlots de fraîcheur à même de compenser – un peu – la hausse à venir des températures.
Lors des élections de 2020, Johanna Rolland affichait de grandes ambitions en matière de végétalisation, avec la plantation de 25 000 arbres d’ici 2026. Pour y parvenir, la maire de Nantes mise sur un concept en vogue depuis quelques années : les « forêts urbaines ». A Lyon, Lille ou encore