Interpol : le général émirati accusé d’avoir couvert des actes de torture élu président

Al-Raisi
Le major général Al-Raisi. Photo : Wikicommons.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Mathieu Périsse

Malgré une forte opposition de la société civile, le général Ahmed Nasser Al-Raisi, visé par plusieurs plaintes pour des violations des droits de l'Homme, a été élu jeudi président d'Interpol, dont le siège est à Lyon.

Toutes les alertes sont restées vaines. Le général Ahmed Nasser Al‐Raisi, inspecteur général de la police des Emirats arabes unis, a été élu jeudi président d’Interpol pour une durée de quatre ans, au terme de l’assemblée générale de l’agence mondiale basée à Lyon.

Ce choix est très contesté. Accusé d’avoir organisé et couvert des actes de torture à l’encontre d’opposants politiques aux Emirats, en tant que patron de services de police locaux, Ahmed Nasser Al‐Raisi est visé par plusieurs plaintes déposées en France et en Turquie.
Torture psychologique
En novembre 2020, dans une longue enquête sur cette affaire, Mediacités documentait ainsi le témoignage d’un britannique, Matthew Hedges, qui affirme avoir subi plusieurs mauvais traitements (torture psychologique, administration de drogues…).

Plusieurs ONG, dont Human Rights Watch à l’origine de la plainte en Turquie, s’inquiètent depuis plus d’un an de l’arrivée de ce général à la présidence d’Interpol. Certes, le poste est avant tout honorifique. Mais un rapport britannique paru en mars dernier a montré que les Emirats arabes unis avaient détourné le système des notices rouges – les avis de recherches internationaux émis …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes