À partir de ce jeudi 9 décembre sur sa plateforme en ligne et jeudi 16 décembre à 23h20 sur sa chaîne, Arte va diffuser le court‐métrage « Les Splendides ». Réalisé par la jeune réalisatrice toulousaine Meryem Bahia Arfaoui, ce petit film percutant a obtenu le Grand Prix Arte dans le cadre du concours « Et pourtant elles tournent ». Il fait partie des 17 œuvres retenues parmi 800 proposées.
Passée par l’école de cinéma « L’avenir en court » porté par l’association D.E.F.I Production installée à la Reynerie, la réalisatrice est déjà l’auteure d’un très sensible premier film Les crapules, également tourné à la Reynerie. Dans ce nouvel opus, elle donne la parole à des « meufs de la cité ». Au pied des barres, trois jeunes femmes échangent sur leur quotidien et leur rapport à leur cité toulousaine. Des espaces urbains dont elles disent – avec les mots les plus justes, ceux des concernées – la dureté et le poids de la stigmatisation sociale, mais aussi la solidarité, la vie, la rage, « la famille ». Un échange ciselé que Meryem Bahia Arfaoui capte avec pudeur, donnant à voir et à entendre ces paroles de filles et de femmes « des quartiers », trop souvent inaudibles et invisibilisées.
Dans la foulée, la talentueuse Toulousaine a décroché un contrat de développement d’un film documentaire de 52 minutes avec Arte. Au regard de ses premières œuvres, on l’attend avec impatience …