Fin de la grève des éboueurs, un accord « globalement équilibré » pour l’intersyndicale

grève éboueurs toulouse
Pendant la grève des agents de collecte des déchets, les ordures se sont accumulées dans les rues. / Crédit photo Gael Cérez

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Temps de lecture : 2 minutes

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Par Dorian Cabrol

Les éboueurs grévistes et Toulouse Métropole ont trouvé un accord pour mettre fin au conflit social en cours depuis mi-décembre.

Les éboueurs en grève depuis le 16 décembre ont voté la reprise du travail, ce jeudi 13 janvier. Cette décision intervient après une nouvelle négociation entre Toulouse Métropole et l’intersyndicale (FO, CGT, FA‐FPT, FSU, Solidaires Sud et Unsa). À cette occasion, la collectivité a proposé aux agents de collecte des déchets 25 jours de repos pour compenser la fin du fini‐parti. 11 jours de sujétion leur sont accordés au titre de la pénibilité, soit l’équivalent de la police municipale. S’y ajoutent trois jours de congés supplémentaires et 1 h 30 de travail en moins par jour lors des 10 semaines de période estivale, soit l’équivalent de 11 jours.

« Tous les dépôts ont voté pour l’arrêt de la grève, même si elle nous laisse quand même un peu un goût amer parce qu’on aurait souhaité obtenir 34 jours comme à Marseille », confie Benoît Fontanilles, porte‐parole de l’intersyndicale et lui‐même éboueur. Nicolas Réfutin, secrétaire général de FO Métropole, majoritaire chez les éboueurs, est également mitigé sur l’accord. « Se dire satisfait, ce serait un bien grand mot. C’est un accord globalement équilibré, même s’il ne répond pas à la totalité de nos demandes. Nous avons néanmoins obtenu une reconnaissance de la pénibilité et obtenu des garanties financières avec l’élargissement et l’augmentation de certaines primes ».
Un accord gagnant‐gagnant pour Jean‐Luc Moudenc
Ce 13 janvier, lors d’une visioconférence de presse, Jean‐Luc Moudenc, président LR de Toulouse Métropole, a estimé qu’il s’agissait d’un « accord gagnant‐gagnant, car …

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