Une petite trentaine d'activistes ont bloqué les accès au chantier Terra 2. Situé à Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn, à une vingtaine de minutes de Toulouse, ce projet doit accueillir un centre logistique « démesuré » selon ces associations environnementales.
Les travaux ont débuté la semaine dernière, mais ce jeudi matin, une petite trentaine d’activistes ont bloqué les accès au chantier Terra 2 dès 7h30. Situé à Saint‐Sulpice‐la‐Pointe, dans le Tarn, à une vingtaine de minutes de Toulouse, ce projet doit accueillir un centre logistique long de 533 mètres sur 125 et haut de 14 mètres. Le bâtiment de 70 000 m² sera équipé de 123 quais de chargement. 500 camions pourraient y charger des marchandises chaque jour pour desservir l’agglomération toulousaine, d’après les militants bloquant le site. Un flux qui pourrait s’élever « jusqu’à 3 000 poids lourds par jour selon les déclarations récentes de Jean‐Marc Dumoulin, le président de la communauté de communes Val’Aïgo », s’alarme le collectif d’activistes dans son communiqué.
Devant les portes du chantier barrées par une frêle palissade de palettes en bois, ces militants dénoncent la démesure d’un projet pensé pour répondre aux besoins d’Amazon. Car, bien que l’arrivée sur place du géant mondial de la logistique n’est pas confirmée, son nom est sur toutes les lèvres. « Les pouvoirs publics disent que cela va créer des emplois, mais cela va en détruire », relève Paul, un militant d’ANV Cop21 Toulouse, participant au blocage. « C’est même un ministre de Macron qui l’a dit », ajoute François un militant d’Attac. En novembre 2019, l’ancien secrétaire d’État Mounir Mahjoubi avait en effet …