Au conseil municipal de Lille, vendredi 30 septembre, Jacques Richir, adjoint en charge des mobilités, l’affirmait sans fausse modestie : l’instauration du stationnement payant dans le quartier d’Euratechnologies aux Bois‐Blancs en 2017 aurait porté ses fruits. « Plus personne ne réclame le retour du non‐paiement !, s’exclame-t-il. Je garde avec gourmandise dans mon tiroir – pour les jours où on pourrait avoir des baisses de moral – des lettres de remerciements de personnes qui m’ont dit : « Je regrette de vous avoir quasiment insulté dans la réunion publique que nous avons tenue aux Bois‐Blancs à l’époque, mais aujourd’hui on a vu la manière dont les choses se sont améliorées dans notre quartier. » »
Au cours de ce même conseil municipal, les élus ont voté pour l’extension du stationnement payant – déjà en vigueur dans le Centre, le Vieux‐Lille et une partie des Bois‐Blancs – à d’autres quartiers. D’ici à 2024, six nouvelles zones seront concernées : Vauban‐Esquermes et Wazemmes début 2023, puis la totalité des Bois‐Blancs, Fives, Moulins et Saint‐Maurice – Pellevoisin. Les secteurs du Faubourg de Béthune et de Lille‐Sud, eux, seront pour le moment épargnés. La mesure s’appliquera entre 9 heures et 19 heures. Le tarif résidentiel s’échelonnera selon les revenus des Lillois, avec un premier palier à 10 euros par mois pour les plus modestes.