Le plan de sobriété énergétique donne le coup de grâce à la serre équatoriale de Lille

Vétuste, peu connue des Lillois et très énergivore, la serre équatoriale du jardin des plantes de Lille a définitivement refermé ses portes dimanche dernier, sur décision de la municipalité. Mediacités s’est penché sur les fondements d’une mort annoncée.

Serre équatoriale Lille – 1
Cinquante-deux ans après sa construction, la serre équatoriale de Lille située dans le jardin des plantes a fermé ses portes le 9 octobre. En cause, une trop forte consommation énergétique dans le contexte d'explosion des prix de l'énergie. Photo Matthieu Slisse

S’il n’y avait pas un gardien à l’entrée, on pourrait tout à fait croire que l’endroit est abandonné. Vitres blanchies et même fissurées par endroits, béton qui s’effrite : l’aspect extérieur de la serre équatoriale de Lille n’incite pas vraiment à une visite. Depuis sa construction en 1970 dans le jardin des plantes, l’état du bâtiment brutaliste dessiné par l’architecte lillois Jean‐Pierre Secq n’a cessé de se dégrader. Si bien qu’aujourd’hui, l’imposante masse de béton et de verre est avant tout une passoire thermique.

Face à la forte hausse des prix de l’énergie, la mairie de Lille a pris une décision radicale : fermer la serre équatoriale. Une décision effective depuis le 9 octobre et qui, en y regardant de plus près, était assez prévisible.

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 4 minutes

Favorite

Par Matthieu Slisse

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes