Un baroud d’honneur. Alors que les travaux préparatoires du chantier de la troisième ligne de métro (3LM) ont déjà commencé, l’association Les Amis de la Terre – Midi‐Pyrénées (ATMP) tente par tous les moyens de faire annuler ou de retarder le projet.
Dans sa ligne de mire : l’autorisation environnementale accordée par la préfecture de Haute‐Garonne le 15 avril 2022, après l’avis favorable avec réserves rendu par les commissaires de l’enquête publique. Dès juin dernier, l’association a formé un premier recours gracieux contre cette décision du préfet Étienne Guyot. Faute de réponse, elle a déposé le 11 octobre un recours en contentieux au tribunal administratif de Toulouse.
Les alternatives ignorées
L’association fonde sa demande sur une dizaine de motifs. En premier lieu, elle estime qu’aucune solution alternative n’a réellement été étudiée. La mise en place de lignes RER – la fameuse étoile toulousaine – permettrait pourtant de ne pas « porter atteinte aux 78 espèces protégées » qui souffriront du projet 3LM. « Son étude n’a pas été menée sérieusement et le projet a été malheureusement abandonné par M. Moudenc », regrette l’ATMP. Le maire de Toulouse semble avoir changé d’avis depuis lors. A rebours de ses précédentes déclarations, Jean‐Luc Moudenc a reconnu que le RER était une solution « à regarder » lors du conseil métropolitain du 20 octobre.
Encore faudrait‐il disposer des finances nécessaires. « Le …