Le quartier le plus pollué de Toulouse est aussi l’un des plus pauvres

Une nouvelle étude de l'Observatoire régional de la santé se penche sur la pollution de l’air à Toulouse à l’échelle des quartiers. Il en ressort que la zone la plus polluée de la Ville rose est aussi l'une des plus défavorisées. Reportage.

pollutionb
Embouteillages sur le périphérique toulousain, à proximité des quartiers de Bordelongue et de la Reynerie (Crédit : Florine Galéron).

« La pollution, c’est invisible, ça ne nous fait rien. C’est sûrement pour ça qu’on ne s’en rend pas vraiment compte », lâche Ahmed. Ce jeune Toulousain de 24 ans habite dans l’une des tours de Bordelongue, à 100 mètres à vol d’oiseau du croisement entre la rocade et l’A64. Chaque jour aux heures de pointe, la zone est totalement embouteillée. Une nouvelle étude de l’Observatoire régional de la Santé (ORS) Midi‐Pyrénées a montré que ce quartier est le plus pollué de Toulouse.

Pour la première fois, l’ORS a combiné les relevés de l’association de surveillance de la qualité de l’air Atmo Occitanie – avec les trois principales sources de pollution atmosphérique, le dioxyde d’azote (NO2) et les deux types de particules fines (PM 2,5 et PM10) – à l’échelle des Iris. Ce terme statistique désigne un petit quartier de quelques milliers d’habitants. Résultat : « L’Iris le plus touché par la pollution atmosphérique à Toulouse est Bordelongue suivi de très près par Milan. Ils se situent tous les deux sur l’axe de l’A64 et du périphérique », relève Adeline Beaumont, chargée d’études à l’ORS Midi‐Pyrénées.

L’Iris de Bordelongue, au sud de la ville, forme un triangle délimité par la rocade, la route de Seysses et le chemin d’Azais. De l’autre côté du périph”, on trouve l’Iris Milan situé entre l’avenue de la Reynerie et la route de Seysses. Ces deux quartiers apparaissent nettement comme les zones les plus touchées par la pollution de l’air : « Les deux Iris sont dans les valeurs les plus élev …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Cet article concerne la promesse : 
Voir toutes les promesses de vos élus

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 6 minutes

Favorite

Par Florine Galeron

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes