« RER nantais » : cette idée que tout le monde soutient mais qui n’a jamais fonctionné (jusqu’ici)

SONY DSC
Un autorail X2100 (ici en version rénovée), qui a failli servir de "RER nantais" dans les années 1990. Photo : CC Bruno Corpet.

Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Thibault Dumas

Depuis l’annonce-surprise d’Emmanuel Macron de vouloir développer « un réseau de RER (…) dans dix métropoles françaises », tous les élus locaux veulent en être. À Nantes, comme ailleurs.

Avec ou sans billet composté, tous les élus nantais veulent monter à bord. Dimanche, le chef de gare Emmanuel Macron annonçait – de manière aussi surprenante que jacobine – vouloir « développer un réseau de RER, de train urbain (…) dans dix grandes métropoles françaises ». Sans donner le nom de ces dernières, le président de la République venait de réveiller un vieux serpent de mer commun à toutes les régions et grandes villes françaises.

En matière de RER régional (du TER, mais plus fréquent et ne desservant pas nécessairement la ville centre), Bordeaux, Lyon, Toulouse ou encore Strasbourg disposent déjà de projets avancés. Voire quasi roulants dans le cas de la préfecture alsacienne. En revanche, ce n’est plus vraiment le cas dans la cité des ducs de Bretagne.

À quai, la maire‐présidente de Nantes Métropole Johanna Rolland, parle néanmoins d’annonce qui « va dans le bon sens » et « rejoint sa volonté de créer un réseau TER express à l’échelle de l’étoile ferroviaire nantaise ». Même tonalité à la Région, qui accueille « très favorablement » l’annonce, ou dans les oppositions politiques. « En avant ! », écrit sa présidente, Christelle Morançais (ex‐LR) sur sa page LinkedIn.

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes