Depuis l’annonce-surprise d’Emmanuel Macron de vouloir développer « un réseau de RER (…) dans dix métropoles françaises », tous les élus locaux veulent en être. À Nantes, comme ailleurs.
Avec ou sans billet composté, tous les élus nantais veulent monter à bord. Dimanche, le chef de gare Emmanuel Macron annonçait – de manière aussi surprenante que jacobine – vouloir « développer un réseau de RER, de train urbain (…) dans dix grandes métropoles françaises ». Sans donner le nom de ces dernières, le président de la République venait de réveiller un vieux serpent de mer commun à toutes les régions et grandes villes françaises.
En matière de RER régional (du TER, mais plus fréquent et ne desservant pas nécessairement la ville centre), Bordeaux, Lyon, Toulouse ou encore Strasbourg disposent déjà de projets avancés. Voire quasi roulants dans le cas de la préfecture alsacienne. En revanche, ce n’est plus vraiment le cas dans la cité des ducs de Bretagne.
À quai, la maire‐présidente de Nantes Métropole Johanna Rolland, parle néanmoins d’annonce qui « va dans le bon sens » et « rejoint sa volonté de créer un réseau TER express à l’échelle de l’étoile ferroviaire nantaise ». Même tonalité à la Région, qui accueille « très favorablement » l’annonce, ou dans les oppositions politiques. « En avant ! », écrit sa présidente, Christelle Morançais (ex‐LR) sur sa page LinkedIn.