C’est l’étude que beaucoup de monde attendait. La mise en place d’un service ferroviaire express métropolitain permettrait‐elle d’améliorer notablement les transports dans l’aire toulousaine ? La réponse est oui, selon l’étude n°14 « de la faisabilité de développement de l’étoile ferroviaire de l’aire toulousaine ».
D’après le cabinet d’experts missionné par le Conseil régional d’Occitanie, le RER toulousain permettrait de réduire la congestion routière, de renforcer l’accessibilité de l’agglomération toulousaine, de préserver l’environnement et d’améliorer la qualité de l’air.
Plus de 100 000 voyageurs par jour
Dans son postulat de départ, l’étude estime que la fréquentation 2017 du réseau (33 700 voyageurs par jour) va doubler à l’horizon 2040. Trois raisons sont avancées : la croissance socio‐économique du territoire, l’augmentation du nombre de TER et les aménagements ferroviaires du Nord de Toulouse, dont les vingt kilomètres doivent être mis en service en 2031.
Pour augmenter encore ce trafic ferroviaire, six scenarii ont été étudiés. Trois ont été retenus et fusionnés. Le modèle envisagé reposerait sur la desserte des gares toutes les 15 min environ dans un périmètre englobant Montauban, Saint‐Sulpice, Villefranche‐de‐Lauragais, Auterive, Carbonne, Brax ou L’Isle-Jourdain. À Toulouse, ce réseau ferroviaire surgonflé serait connecté au réseau de transport urbain.
En investissant 1,6 milliard d’euros, le volume de voyageurs pourrait y dépasser les 100 000 par jour. Le tout, pour un coût d’exploitation de 405 …