Afficher un écrit en solidarité avec le mouvement de grève contre la réforme des retraites constitue une « pollution visuelle à caractère politique », selon la brigade municipale de Toulouse contre les incivilités.
Le centre de santé communautaire de la Case de Santé, implanté au cœur du quartier d’Arnaud Bernard, a reçu mardi matin la visite de la brigade contre les incivilités (BCI) de la mairie de Toulouse. Pas vraiment une visite de courtoisie.
Les agents municipaux ont demandé au personnel de la Case de retirer la banderole contre la réforme des retraites étendue sur leur façade. Celle‐ci demande, en lettres bleues et noires sur fond blanc, « la justice sociale et l’égalité des droits ». Une revendication écrite en français et en arabe, conformément à l’identité et aux valeurs de cette structure qui défend notamment une approche très inclusive du rapport aux patients, comme nous l’avons raconté dans notre enquête.
La brigade contre les incivilités y a vu, elle, une « pollution visuelle à caractère politique » comme ils l’ont signifié au personnel de la Case. Ces derniers ont poliment refusé de la retirer en demandant que soit adressé un courrier officiel.
Un soutien à la mobilisation sur les retraites
Interrogée sur cette affiche avant la visite de la maréchaussée, Aurélie Rosso, l’une des coordinatrices de la structure, expliquait à Mediacités qu’il s’agissait de « montrer notre soutien » à la mobilisation contre la réforme des retraites.
« Nous sommes contre la réforme des retraites, car l’allongement de la durée de cotisation et la hausse de l’âge de …