Snapchat oublie Toulouse dans sa série de statues de femmes célèbres en réalité virtuelle

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L'application a créé huit statues de femmes en réalité virtuelle pour rétablir la parité dans huit métropoles française. La Ville rose n'est pas concernée par l'initiative. / Illustration Mediacités

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Par Gael Cérez

L'application a créé huit statues de femmes en réalité virtuelle pour rétablir la parité dans huit métropoles française. La Ville rose n'est pas concernée par l'initiative.

La philosophe Simone de Beauvoir à Lyon, la résistante Manon Tardon à Nantes, la journaliste Hubertine Auclert à Lille. À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars, Snapchat a décidé de rendre hommage à huit femmes en leur érigeant des statues en réalité virtuelle dans « huit métropoles » de France.

L’initiative part du constat de la sous‐représentation des femmes dans l’espace public. Comme pour le faible nombre de noms de femmes donné à des rues, seuls 10 % des statues sont dédiées à des femmes, en France. Pour rétablir la parité, Snapchat a décidé de dupliquer virtuellement des statues d’hommes déjà existantes.

« Nous avons ainsi associé un homme de lettres avec une femme de lettres, un résistant avec une résistante par exemple, dans le but d’établir un dialogue silencieux entre ces personnages historiques et contribuer à l’effort de sensibilisation du grand public à la lutte pour les droits des femmes », explique Donatien Bozon, directeur du pôle réalité augmentée de Snapchat.

« Cette expérience en réalité augmentée permet de questionner la visibilité des femmes dans l’espace public et de poser la question de la diversité, de l’inclusivité et de l’égalité, ajoute Aude Gogny‐Goubert, autrice de la série Virago sur Youtube et partie prenante du projet. Mettre en lumière des femmes peu connues du grand public permet d’éclairer les gens, et de prop

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