Suite à nos révélations sur les écoutes clandestines perpétrées en mars et avril 2020 par Éric Daguerre, directeur de cabinet de Georges Méric, l’intersyndicale du conseil départemental de Haute‐Garonne monte au créneau.
Dans un courrier commun, daté du 22 mars et adressé directement au président Sébastien Vincini, les syndicats CGT, FO, Sud, CFDT et Unsa lui demandent « solennellement » de « donner des explications au personnel » quant aux faits « graves » qui « mettent en cause le directeur de cabinet de la collectivité ».
« Écouter une réunion à l’insu de ses participants est une atteinte grave à l’éthique professionnelle. Si un directeur de cabinet est capable de traiter ainsi des hauts fonctionnaires de la territoriale, nous sommes en droit de nous interroger sur son attitude pour les modestes agents que nous sommes », s’alarment‐ils. Et de prévenir : « S’il était confirmé prochainement au poste de DGS [Directeur général des services], le dialogue social, déjà très difficile dans notre collectivité, se compliquerait davantage ».
En la matière, les représentants du personnel ont peut‐être déjà un train de retard. La nomination prochaine d’Eric Daguerre en tant que DGS « n’a toujours pas été annoncée officiellement, mais c’est un secret de polichinelle. Vincini l’a lui‐même confirmé lundi 20 mars, juste au moment où paraissait l’article de Mediacités, en évoquant lors d’une réunion de groupe, le recrutement d’Eric Daguerre comme DGS », confie à Mediacités un élu du Département.
La réponse du berger…
Sébastien Vincini n …