Samedi 18 mars, 1 000 étudiants des 14 écoles de journalisme reconnues en France se sont rejoints à Lille pour le traditionnel tournoi de football inter‐école de journalisme (TFIEJ). Pour l’occasion, et pour que la soirée qui suit se déroule le mieux possible, les organisateurs ont planché pendant des mois sur la mise en place d’un dispositif de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Agents de sécurité, vérification des identités à l’entrée de la boîte de nuit réservée pour l’occasion, mise en place d’une zone sûre, rondes effectuées du début à la fin de la soirée… Tout était préparé pour que chacun et chacune puisse passer un bon moment en toute sécurité.
Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu. Dès le lendemain, le bureau des élèves (BDE) de l’ESJ, qui organisait l’événement, révélait sur Twitter avoir « reçu plusieurs témoignages d’étudiantes qui présentaient des symptômes pouvant laisser penser qu’elles avaient été droguées au cours de la soirée (tremblements, perte de mémoire, fatigue, vomissement et, pour certaines, une trace de piqûre) ».