« Mon harceleur s’en tire avec une tape sur les doigts. Moi j’ai fait une dépression et j’ai perdu mon boulot. » Depuis près d’un an et demi, Sofia (prénom d’emprunt) ne parvient pas à se défaire d’un profond sentiment d’injustice. Hôtesse d’accueil au siège du journal Le Progrès à Lyon, dans le quartier de la Confluence, la jeune femme affirme avoir été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail, de la part d’un
Au Progrès, une affaire de harcèlement sexuel gérée « à l’ancienne »
Absence d'enquête interne, sanction minimale, accompagnement inexistant de la victime… Un cas de harcèlement à l'encontre d'une hôtesse d'accueil du journal lyonnais interroge sur l'inertie de l'entreprise face aux violences sexistes et sexuelles.