Co‐présidente de commission de la défense nationale et des forces armées, la députée Renaissance Corinne Vignon a participé à l’élaboration de la loi de programmation militaire pour la période 2024–2030. Alors que les parlementaires examinent le texte cette semaine et la prochaine, l’ancienne maire de Flourens, près de Toulouse, revient sur ce sujet stratégique, avant le vote solennel en première lecture prévu le mercredi 7 juin.
Quel a été votre rôle dans l’élaboration de cette loi de programmation militaire ?
J’ai choisi d’intégrer la commission Défense pour mon deuxième mandat, car ma circonscription englobe la DGA, le commandement de l’espace, le CNES, l’Enac, Supaéro, la 11e brigade parachutiste, le 14e régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste, et Airbus Defense & Space. Venant de la commission des affaires sociales, j’ai été nommée présidente du groupe de travail sur les hommes et les femmes militaires et sur leurs conditions de travail. J’ai fait beaucoup d’auditions et participé à toutes les réunions à Balard (le ministère de la Défense, NDLR) sur ce point.
Comment s’est retranscrit votre travail dans la LPM ?
750 millions d’euros vont être attribués au plan famille 2, dont le premier volet a été lancé par la ministre Florence …