En Haute‐Garonne, la vie du parti Renaissance n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Après le report des élections des deux principaux comités locaux toulousains initialement prévues le 30 juin, officiellement pour « absence de campagne » et « manque de candidatures », le bureau départemental s’est réuni lundi 10 juillet pour faire le point. À cette occasion, le président de Renaissance Haute‐Garonne, Vincent Terrail‐Novès, a annoncé sa décision de vérifier la certification des adhérents en réclamant leurs cartes d’identité, avant d’organiser les scrutins en septembre.
La cause ? Un doute sur une grosse poignée de militants plus ou moins fantômes. « Avant l’élection du 30 juin, 70 adhérents sont passés du comité Rive Gauche à celui de Rive Droite. Une cinquantaine sont domiciliés dans le quartier populaire du Mirail. Parmi eux, 35 ne sont abonnés à aucune liste de mails ou de SMS », explique un militant Renaissance, craignant que ces adhérents soient « téléguidés par Bruno Lasserre [membre du bureau départemental Renaissance, NDLR] et la députée Monique Iborra ». Lors de l’élection départementale en janvier dernier, les deux intéressés soutenaient la liste opposée à celle de Vincent Terrail‐Novès.
La chasse aux cartes bancaires
D’après l’entourage de ce dernier, la députée aurait montré son « agacement » durant la réunion disant que cette vérification « allait nuire à l’image du parti et faire fuir …