42°C à l’extérieur, 33°C à l’intérieur. Les habitants de la Cité Amouroux, dans l’est de Toulouse, ont passé des journées et des nuits particulièrement éprouvantes pendant les fortes chaleurs de la semaine dernière.
Propriétaire d’un T3 de 60 m² au dernier étage d’un petit collectif, Clovis a dû se retrancher dans une semi‐obscurité pendant la canicule. À 17 h, jeudi 24 août, le thermomètre accroché près de sa porte d’entrée affiche 33°C, malgré les volets roulants baissés et les rideaux occultant. « Et encore, c’est le coin le plus frais ! », s’exclame le jeune homme de 28 ans.
Quelques pas plus loin, la touffeur est encore moins supportable dans le salon et la chambre à coucher. Et pour cause, les murs du logement sont presque brûlants. « Ce n’est que du béton et du crépi. Il n’y a aucune isolation car les bâtiments ont été construits à la va‐vite pour accueillir les Pieds Noirs dans les années 60, explique‐t‐il. Les façades et les toits absorbent la chaleur toute la journée et la restituent pendant sept heures la nuit. On ne peut pas dormir. »
Alors, malgré les larges pales d’un ventilateur de plafond installé l’an dernier au‐dessus de son lit, le jeune homme de 28 ans a fui autant que possible son appartement durant l’épisode caniculaire de quatre jours la semaine dernière. « Je suis parti chez mes parents qui vivent à la campagne dans le Tarn, ou chez des amis qui ont la clim. Je …